Coworking : décollage imminent

Les structures favorisant le travail partagé se développent dans l’Indre Par Nicolas Tavarès

Brenne Box, Hubitek ou Hub36… Le coworking prend tranquillement son envol dans l’Indre. A la découverte d’une nouvelle façon d’envisager ou développer le monde de l’entreprise.

Catalyseur de projets pour les uns ; incubateur pour les autres. Le coworking (littéralement co-travail), regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture. Dans l’Indre, le concept trace peu à peu son sillon. Mais l’idée chemine très tranquillement. Nicolas Yvernault et sa structure privée Hubitek ont essuyé les plâtres depuis la fin 2015 à Châteauroux. Au coeur de la Brenne, la Brenne Box (lire par ailleurs) se développe. La Chambre de commerce et de l’Industrie (CCI), elle, s’est attelée, en partenariat avec Châteauroux Métropole, la Région Centre-Val de Loire et l’Europe à ouvrir en novembre dernier son propre espace sur le site de l’Ecocampus Balsan : un écosystème baptisé Hub36.

Persuadé que le coworking avait un avenir dans le département, Nicolas Yvernault et son père Philippe, ont donc franchi le pas il y a un peu plus de deux ans. À l’assaut de la troisième saison, Nicolas convient que les premiers pas « sont durs. Nous avons fait une communication soft. La démarche du coworking n’est pas encore ancrée dans la philosophie. Il faut donc aller chercher les gens par la main, prospecter, sans doute vers Paris, et aller à la rencontre des directeurs de ressources humaines dans les entreprises… »

12-DOSSIER-HUBITEK-768x512

Point de chute pour les travailleurs indépendants et salariés itinérants, incubateur pour start-up et micro-entreprises, tremplin pour les porteurs d’idées, un espace de coworking est un peu tout cela à la fois. C’est surtout le parfait compromis entre la maison et l’entreprise en « offrant une prestation plus facile à gérer qu’un bail commercial » soutient Nicolas Yvernault. Les tarifs modulables (disponibles sur les sites internet des structures) sont d’évidents atouts. Ils expliquent pourquoi, au premier étage d’un petit immeuble castelroussin qui l’abrite, Hubitek a déjà vu passer une vingtaine de structures, a participé à l’incubation de « Olive & Thome dégustent » et héberge depuis les premiers temps les services administratifs de « Findis« , « une entreprise de coaching qui apparaît également assez régulièrement pour utiliser un bureau… En 2018, nous allons consolider le projet. »

13-DOSSIER-Coworking-Hub36

La démarche s’apparente à celle d’Anthony Maillet (photo ci-dessus). Il est l’animateur du Hub36. Lorsque nous l’avons rencontré, il semblait bien seul au milieu des 147m2 de couleurs vives, de postes de travail (13), d’espaces de détente et d’un coin cuisine propre à la philosophie du coworking ouvert par la CCI. « Il y avait une demande d’entrepreneurs pour disposer d’un tiers lieu avant le lancement du Village by CA (une pépinière à start-up programmée à l’horizon 2019 par l’agglomération, le Crédit Agricole et la CCI, ndlr) pour accueillir les porteurs de projets. L’idée, c’est de rompre l’isolement. La clé de voûte d’un espace de coworking, c’est de créer une communauté » insiste Anthony. Il vante les mérites de la structure – « un lieu transgénérationnel où peuvent se mêler entrepreneurs, étudiants ou apprentis. » – installée dans les mêmes locaux que les formations HEI (ingénieurs), CESI (informatique) ou celles de la CCI (apprentissage ou formation adultes) au sein de l’Ecocampus. Le FabLab et le TechLab sont également là, dans les mêmes locaux.

Comme Hubitek, le Hub36 est en capacité d’accompagner les jeunes entrepreneurs dans leur développement. « Le lieu doit permettre de confronter les idées, les améliorer, trouver des partenaires ou des clients. » Les pépinières d’entreprises du XXIe siècle sont là. Ne reste plus qu’à en pousser leurs portes.

Hubitek à Châteauroux www.hubitek.fr
Brenne Box à Mézières-en-Brenne www.brenne-box.fr
Hub36 à Châteauroux www.hub36.fr

La Brenne Box le coworking à la mode rurale

13-DOSSIER-Brenne-Box-2

Ouverte à Mézières-en-Brenne à l’automne 2016, la Brenne Box a vite trouvé son rythme de croisière. « Face aux problématiques rurales, les élus de la communauté de communes Cœur de Brenne estimaient que le développement numérique était indispensable. C’était un véritable enjeu pour notre territoire qui regroupe 11 communes et environ 5000 habitants » raconte Jean-Bernard Constant, animateur du site avec Marina Boulay.

Jean-Bernard a été embauché en 2013 en qualité d’animateur et de formateur informatique, tâche qu’il assume à mi-temps du lundi au mercredi. Marina, elle, est également animatrice du site, poste qu’elle occupe à 80% de son temps, quand la secrétaire de mairie, pour sa part, vient assurer une permanence les mercredis.

Mais la Brenne Box, kezaco ? Jean-Bernard Constant : « C’est quelque chose d’innovant et surtout d’atypique puisque nous sommes en milieu rural. C’est à la fois une Maison de Services Au Public, un espace de coworking et un cyber-espace. Nous avions tablé sur 5 coworkers, nous en sommes aujourd’hui à 20 contrats passés. Actuellement, nous préparons une campagne sur le télétravail afin de permettre aux gens qui vont travailler sur Paris – les « pendulaires » comme on les appelle – de rester un peu plus longtemps ici durant la semaine. En termes de matériels nous aurons la fibre en septembre 2018 et nous avions été l’un des premiers territoires à déposer un dossier haut-débit en 2004. »

Jean-Bernard Constant en est convaincu : « La Brenne Box, c’est l’avenir. L’économie locale est intimement liée à son développement. Depuis l’inauguration le 26 octobre 2016, nous avons su fédérer, mais parce qu’il y avait de la demande. Parmi les contrats passés, il y a eu un réseau de vente à domicile, une wedding designeuse, des travailleurs nomades, des avocats. Et pourtant, les gens ne nous connaissent pas encore. Nous souhaitons communiquer vers les urbains. » Façon de dire que le coworking rural peut aussi les attirer et de citer en exemple « La Mutinerie » « un espace de coworking qui est sorti de Paris pour venir en zone rurale (La Mutinerie Village dans le Perche eurélien à Saint-Victor-de-Buthon, ndlr). On aimerait s’approcher de cette idée. »

Les urbains visés apprendront alors qu’au cœur de la Brenne Box sont à disposition imprimante 3D, tablettes numériques pour les écoles, casiers personnalisés, codes d’accès pour disposer de l’espace en totale autonomie avec l’incontournable coin lunch ! Ainsi va le coworking en Brenne. Et ce n’est qu’un début.

 

… ET COLLECTENT VOS BOUCHONS !!!

 

verresbouchons

QUAND ?

VENDREDI 15 DÉCEMBRE 2017 – 18h00

A

L’OENOCHALLENGE –  Déols (36)

POURQUOI ?

Parce qu’on aime la culture mais pas que de la vigne…

CRÉATION D’UNE ŒUVRE ORIGINALE COLLECTIVE avec un artiste local

COMMENT ?

EN SAC, EN BROUETTE, EN REMORQUE!

 

ON COMPTE SUR VOUS !!!!! MERCI

Comment bien se préparer à un #Oenochallenge #Etape1 #Châteauroux Part2

BELLEGRAPPERAISONENSOLEILLEE

Dans le cadre de votre préparation Oenolympique, un sujet revient en boucle comme un facteur bloquant: Votre méconnaissance supposée du produit et la peur du ridicule.

Parlons-en si vous le voulez-bien.

Pour commencer, le ridicule n’a jamais tué personne que je sache, et ceux qui ne l’ont pas supporté ne sont plus là, hélas, pour nous partager leur expérience!

Plus sérieusement, nous tenons à vous rassurer sur divers points.

Non, vous n’êtes pas nuls(les) et loin s’en faut, seulement en matière de vin, étendard de la culture française, deuxième poste excédentaire de la balance commerciale nationale, waahouuu! on maîtrise notre sujet!

Las, la réalité n’est pas si simple.

Oui, nous aimons ce produit festif et convivial, oui nous aimons la table et ses plaisirs, oui nous sommes fiers que le monde entier jalouse notre art de vivre mais…… force est de reconnaître que non, nous ne maîtrisons pas les arcanes de cet univers complexe et parfois mystérieux qu’offre le monde du vin. Nous aimons souvent L’IDÉE d’aimer le vin, sans faire le pas nécessaire pour aller à sa rencontre. Et pourtant.

Toutes les études le montrent. Les jeunes sont avides de cette connaissance qui fait partie des transmissions familiales, des histoires intimes entre une grand-mère et son petit-fils, qui, peut-être, deviendra cuisinier, en mémoire de souvenirs indélébiles.

Les plus anciens profitent souvent également, du temps à nouveau disponible, pour parfaire leur connaissance dans ce domaine.

Les femmes s’imposent de plus en plus, même si le chemin à parcourir reste encore long.

Oui, le vin c’est du concentré d’amour, de celui qui réjouit les âmes autant qu’il peut faire souffrir son créateur, par de froides nuits de gel.

Alors, oui, vous avez une certaine connaissance du vin, celui que vous aimez et celui que vous n’aimez pas. Et c’est déjà beaucoup! Après, devant l’inconnu, c’est toujours difficile de sortir de sa « zone de confort » parce que socialement c’est dur de n’être pas à la hauteur. En général, lorsque l’on a identifié des vins qui nous plaisent et « qui vont bien » on s’y attache, on les fait découvrir et c’est très bien.

Avec l’Oenochallenge, c’est bien toutes vos connaissances et compétences réunies que nous sollicitons! Ensemble, on est toujours plus forts! Et c’est bien la pierre angulaire de notre démarche qu’il faut savoir reconnaître. Ensemble, par équipes, partageons du plaisir, partageons nos connaissances et progressons pour, peut-être s’approcher du Graal #Oenochallenge! Le but c’est bien la convivialité, la fête, le partage, l’acquisition de connaissances nouvelles.

Et pour ce faire, nous vous aiderons, nous vous donnerons des outils et des indices pour baliser ce difficile chemin que représente cette expérience de dégustation à l’aveugle, étiquettes des bouteilles cachées, tant redouté des professionnels.

Et vous vous étonnerez, vous apprendrez, finalement, à vous faire confiance, vous élargirez vos champs d’humilité et de tolérance, vous vous sentirez merveilleusement bien. Et la peur du ridicule, elle, sera bien loin…

Non, nous ne décernerons pas le titre de meilleur sommelier de France à cette soirée. Pas vraiment l’objet. Mais oui, notre ambition affichée, celle vécue depuis plus d’un an à travers nos différents clubs de dégustation OTD Wine Clubs, notre ambition est bien de désacraliser cette approche empirique du vin et ses mystères, pour faire place au plaisir et à la convivialité.

Chacun à son niveau, avec son ressenti et ses plaisirs.

Juste, ils peuvent être partagés, discutés, échangés.

De l’individuel au collectif.

Et la vie est belle.

Nous, le Vendredi 15 Décembre à 18:00,  nous serons à Déols, à l’espace socio-culturel Paul Langevin pour L’#Oenochallenge #Etape1 #Châteauroux.

A bientôt!!

La Team Orga

 

Comment bien se préparer à un #Oenochallenge? #Etape1 #Châteauroux

TCHINVERREROUGE

 

Avant toute chose, comme pour toute épreuve, il faut être motivé!

Cela tombe bien, l’Oenochallenge est un défi qui se déroule par équipe! Donc, la motivation, elle peut se trouver dans le choix des équipiers formant la « Team » qui sera forcément de rêve (Dreamteam)  puisque ce sera la vôtre!! Sachez également que vous pouvez vous adresser à nous en cas de recherche d’équipiers pour les équipes et d’équipes pour les… équipiers solo!

Voilà! l’équipe est constituée et vous êtes bien 4, 8 ou 12 participants! Vous pouvez même vous décliner en équipe Sarments1, Sarments2, etc… en fonction de votre nombre total de participants. Mais au fait, que nomme-t-on sarment……..?? Nous verrons bien celles et ceux qui suivent, hé,hé,hé!

Cette étape franchie, rendez-vous ici:  https://www.facebook.com/OenoChallenge/

Si ce n’est déjà fait « likez » la page, elle vous le rendra au centuple!

Ensuite, cliquez sur « Billetterie Weezevent » (partie gauche de la page sous l’onglet Accueil) et laissez-vous guider.

Vous pouvez également cliquez sur le lien:  https://oenochallenge.fr/chateauroux/

qui vous ouvrira les portes du site de l’Oenochallenge. Partez ensuite par vignes et par chais à la découverte de votre aventure…

L’inscription s’est bien passée? Parfait! Dans le cas contraire nous sommes en ligne et répondons à vos questions en direct. Pas un robot, hein, c’est bien nous derrière l’écran!!

Bon, il est temps à présent de sortir une bonne bouteille et un couteau-sommelier afin de se remettre de ces premiers pas! Et se préparer pour la suite…

Un secret: Vous trouverez au travers de nos publications de sérieux indices qui vous permettront peut-être d’affronter cette aventure sous les meilleurs auspices. Suivez-les, partagez-les et n’en perdez pas une goutte!!

A bientôt pour la suite de votre préparation OenoLympique!!

La Team ORGA

In Chablis Véritas

Hello les amis du #roadwinetrip!
C’était il y a juste quelques jours, mais nous avons encore les arômes, le vent, les senteurs de sous-bois dans le nez. C’était il y a quelques jours et nous en avons encore le goût dans la bouche..
Rien de tel que 2 rodwinetripers pour aller rôder dans les vignes de Chablis! Souvenez-vous, ici, nous en avons déjà parlé. La route est belle, les arbres et la vigne s’ornent de mille couleurs chatoyantes, il fait doux, presque chaud, et les machines enroulent les virages sans forcer…
C’est à Beine que nous faisons une halte, dans une très ancienne maison de vignerons, de génération en génération.. Nous sommes accueillis par Madame, qui, au delà de prendre le temps de discuter et nous expliquer sa terre, ses vignes, sa famille, nous fait déguster une magnifique trilogie de vins de Chablis de son domaine. Le Domaine de la Motte! 28 ha, production de 30 à 40 hl/ha, et trois belles bouteilles du même millésime, histoire de bien comparer! Un peu de géologie:Les Chablis sont exposés sur des coteaux plutôt au Nord avec des sols kimméridgien et argilo-calcaires. Le Chablis 1er Cru Vauligneau présente une exposition Sud-Ouest, les sols sont plus argileux avec beaucoup de kimméridgien. Le Chablis 1er Cru Beauroy possède une exposition Sud Sud-Est avec des sols argilo-calcaires composés d’argiles blanches qui donne de la longueur au vin.
Nous commencerons par un Chablis Vieilles Vignes: Il est né sur des vignes de 40 ans et plus. Le rendement est plus faible ce qui permet la concentration des arômes et une rondeur en bouche exceptionnelle. C’est un vin très riche permettant une conservation plus longue. Pas facile, mais on passe au suivant: Le Chablis 1er Cru Vau-Ligneau est un vin d’une grande subtilité, sa finesse et sa longueur en bouche son goût de pierre à fusil fait du Vauligneau un vin de garde, qui accompagnera à merveille saumon fumé, foie gras ainsi que les coquilles Saint Jacques, ou d’autres belles recettes que je m’efforce de vous faire partager. Un dernier? Le Chablis 1er Cru Beauroy sa puissance permet de le vinifier en fûts de chêne. Ses arômes d’amandes grillées et de vanille, sa longueur en bouche, et sa robe dorée en font un 1er Cru d’exception. Il accompagnera avec élégance les poissons en sauce, les crustacés et le traditionnel jambon au Chablis. C’est sur le deuxième que nous avons arrêté notre choix, car, presque mature, il peut être consommé rapidement. On emportera une « orpheline » du dernier, car, vieilli en barrique (à hauteur de 60%) je suis curieux de voir ce qu’il donnera dans 3 ans…
Mais doucement, la dégustation est excellente, l’accueil chaleureux, mais il y a des machines à faire rouler! Alors, soyons raisonnable, et reprenons la route….
A bientôt pour partager nos aventures, nos ballades, nos découvertes… Franchement, ces trois là, vous pouvez y aller les yeux fermés, c’est de l’excellent travail (même Hachette le dit).
Au détour d’un zinc, d’une route, d’un verre ou d’une tablée, nous nous retrouverons…

Pascal RoadWineTripper

L’image contient peut-être : plein air

Un Montagny 1er cru peut-il se garder?

amis du #roadwinetrip bonjour!
Bienvenue dans la partie la plus septentrionale de la côte châlonnaise! (Les Burnins)
Ici le chardonnay s’exprime sur des pentes de 300 à 400m d’altitude, au sol argilo-calcaire.

Millésime particulier, ce 2005 nous offre une couleur jaune d’or, s’ouvre vite, pour révéler des arômes ronds de fleurs blanches, de fruits mûrs et de noisette. Une harmonie généreuse et souple, qui vient vous flatter autant le nez que le palais. Vos papilles vont danser sous cette association d’arômes, qui ne vous quittera plus pendant un long moment, tant il est long en bouche.

Une note minérale viendra clore cette joyeuse explosion. Bourgogne blanc par excellence, le chardonnay révèle ici, sous cette appellation de 258ha, toute sa noblesse.
Cultivés avec soin, ces vieux ceps ne donnent jamais plus de 30 hectolitres à l’hectare, avec des raisins riches et concentrés. Après des vendanges manuelles, la vinification se déroule en cuves pour un élevage en barriques vieilles de 3 ou 4 ans.

Nous l’avons dégusté sur une terrine de poissons (cabillaud et saumon) crémeuse et raffinée, laissant aux saveurs de ces poissons le soin de valoriser, aussi, ce vin!

Un petit régal d’association gustative, qui restera, outre l’évènement, un moment de réel plaisir!

A bientôt sur les routes, autour d’un verre, au recoin d’un zinc, ou ici, tout simplement…
Vous avez aimé?? Faites connaître cette appellation encore trop méconnue, et accessible à tous.

likez, commentez, partagez…

Pascal

RoadWineTripper

 

L’image contient peut-être : boisson et nourriture

La main sur l’épaule ou leçons de leadership du GIGN.

Crédit photo : site GIGN.org

La main sur l’épaule ou leçons de leadership du GIGN

Il y a quelques mois, Bernard Thellier est intervenu lors du séminaire médical annuel de Capio France sur le thème de la communication au sein des équipes.

A l’issue de sa passionnante présentation (je vous le conseille vivement comme conférencier), il a accepté de se prêter au jeu des questions réponses, avec une assemblée conquise par la pertinence des analogies entre son (ex-)métier de négociateur au sein du GIGN et les leviers de la bonne communication en équipe.

L’une des questions portait sur le moment critique de l’assaut, la négociation n’ayant pas porté ses fruits : comment les membres de l’équipe pouvaient-ils trouver la force de pénétrer dans une pièce hostile où la mort les attendait peut-être ?

Sa réponse fut simple et lumineuse : grâce à la main sur l’épaule.

C’est ce concept que je vous propose de développer dans ce petit billet.

Que signifie la main sur l’épaule pour un membre du GIGN ?

C’est au sens propre un geste qui  signifie à l’équipier placé devant vous « je ne sais pas ce que nous allons trouver derrière la porte que nous allons forcer, mais ce que je peux te promettre, c’est que quand tu entreras, je te suivrai et j’entrerai avec toi. Tu ne seras pas seul, toi qui est « en frontal » et qui auras donc plus d’inconnu et de risque à gérer que moi ».

Ce pacte silencieux est ainsi perpétué du dernier au premier membre de la chaîne d’assaut, chacun venant placer sa main sur celui qui le précède, amplifiant par ce geste la solidité et l‘efficience de l’équipe.

Quelles leçons de leadership pouvons-nous tirer de cette métaphore de la main sur l’épaule ?

J’en vois personnellement deux principales, la confiance et le courage comme ciment de l’équipe. C’est donc une belle occasion de mettre en avant ces deux vertus souvent sous estimées et pas suffisamment pratiquées en entreprise.

Faisons d’abord le constat qu’il est impossible de réussir de grandes choses sans confiance en soi et sans confiance entre équipiers. Pas d’ambition sans confiance. Et pas de résultat sans ambition.

La confiance qu’on inspire aux autres n’est pas le fruit du hasard, elle se construit avec le temps. Selon Sartre elle « se gagne en gouttes et se perd en litres ».

La confiance « se reçoit » d’autant mieux qu’on en « donne » largement. La confiance que tu m’accordes est le reflet de celle dont je te gratifie. Elle ne se décrète pas mais se pratique au quotidien (apprendre à faire confiance) et se reproduit en cercle vertueux à partir de l’exemple vécu sous forme de  confiance « reçue ».

Avoir confiance en soi c’est  grandir dans ses fonctions et dans sa vie, se donner les moyens d’atteindre les objectifs professionnels et personnels qu’on s’est fixés ». Il n’est pas de grand leader, et de grandes réussites sans confiance en soi.

Faire confiance à l’autre, c’est déléguer, lâcher prise et permettre à l’autre de prendre des initiatives.

Avoir la main sur l’épaule du collaborateur ou du collègue, c’est être proche ; là en cas de besoin mais tout en lui laissant la possibilité de décider et d’agir seul. C’est être ni trop près (le micro-management étouffant) ni trop loin (le laissant seul face à ses problèmes). C’est être prêt physiquement ou mentalement à venir à l’aide quand c’est utile. C’est la juste distance et le juste moment. C’est par exemple préférer le feedback au contrôle qui, malgré l‘adage, ne fait plus bon ménage avec la confiance. Choisir la confiance c’est donc aussi combattre la défiance ambiante.

La confiance se renforce avec la préparation et la pratique. Même avec grande confiance et courage, personne n’aurait l’idée de mener un assaut sans la maîtrise de l’utilisation des armes. La confiance en son savoir-faire et son savoir-être. La confiance de chaque membre renforçant celle du groupe.

Trop peu de confiance nuit, mais trop de confiance est peut être pire. Savoir trouver l’alchimie du bon dosage est indispensable au leader.

La confiance est le carburant du courage, devenu indispensable dans le monde de l’entreprise (et pas que). L’avenir incertain est plus que jamais un pléonasme. Même si rares sont ceux qui prennent des risques vitaux en entreprise (heureusement), les situations où le courage est et sera indispensable ne manquent pas.

Dans le monde moderne, ce courage physique est souvent remplacé par le courage mental, par exemple celui du courage d’opinion, du courage de dire la vérité et d’agir malgré l’impopularité.  Un grand leader politique ou entrepreneur doit avoir ce courage.

Le courage d’explorer de nouveaux territoires, de sortir de cette fameuse zone de confort qui n’est en rien une sécurité car elle vous mène tout droit au dumping salarial ou à la disruption par plus aventurier que vous.

Cultiver le courage, c’est tolérer l’échec. Le droit à l’erreur est le meilleur antidote à la peur du risque. Et un échec dont on apprend n’en est presque plus un.

Courage et confiance vont donc de pair, je tire force de la confiance pour devenir courageux et mon courage alimente en retour ma confiance en moi et en l’équipe.

Le courage n’est pas d’agir sans peur mais d’agir  en apprivoisant sa peur. Sinon, il s’agit juste d’inconscience.

Un excès de confiance tout comme un excès de courage peut s’avérer  dangereux. Les membres du GIGN et les cascadeurs qui côtoient la mort cherchent à réduire le risque et n’ont rien de casse-cou.

Une équipe en bon équilibre cultive donc sa confiance pour avoir le courage d’agir. Nul besoin d’être expert pour comprendre qu’elle réussira mieux.

La main sur l’épaule est la métaphore qui nous permet de nous rappeler au quotidien le pouvoir de la confiance et du courage pour renforcer votre leadership.

Faites un petit test.

Vous faites-vous confiance ? Inspirez-vous confiance ?

Faites-vous confiance en vos équipes ?

Agissez-vous avec courage ?

Cultivez-vous confiance et courage dans vos équipes ?

Pouvez-vous spontanément citer des exemples qui le démontrent ?

Que pourriez-vous faire dès demain pour poser (symboliquement ou physiquement), la main sur l’épaule de vos collaborateurs ?

Et comme être parent est la plus difficile des missions, n’oubliez pas de poser votre main sur l’épaule de vos enfants !

Merci pour vos commentaires.

 

Mille mercis? Alors mille fois merci!

Châteauvougeotphoto via @BBbjr69 (libre de droit, eh oui!)

Nous ne l’avions pas demandé, mais le pont de l’Ascension l’a fait! Vous êtes désormais un millier à suivre notre flux #twitter @wine_evening et son #WineEvening. Merci et bravo!

Bien évidemment cela reste dans le symbole, le chiffre 1000 étant très éloigné de nos ambitions, mais cela reste un passage obligé avant de goûter à d’autres horizons.

Comment ne pas citer ici @ChateauCamensac @Nabucotweet @CasanovaAghione @AnnClr_Buzet @aocFitou @arttuTW @TrocWine @La_JDeguste @mathildehaslund @NicoYVERNAULT @lesassembleuses @hubitekFR @WODWineOnDemand @albanizard @lawinetech @OliveEtThome @Vinexplore fidèles de la première heure en Juin 2016 quand nous lancions ce flux d’infos VIN, en écho au célébrissime @WineMorning!

Aujourd’hui le flux est toujours là, même s’il a évolué, et que @BBbjr69 en prend très régulièrement les commandes pour notre plus grand plaisir! Qu’elle soit ici remerciée pour son talent, sa passion, son humour et surtout, sa fidélité.

#WineEvening, plus souple et plus fléxible, continue de tracer sa route dans l’univers du vin pour diffuser de l’infowinement, tout azimut, avec passion, ce qui n’exclut ni humour ni fond. Des évolutions sont en cours dont nous vous tiendrons, bien sûr, informé.

Nous avons pris au cours de cette saison 2016/2017 beaucoup de plaisir, avec vous et entre nous. Nous avons collaboré et partagé. Du vin, des photos, des infos, des souvenirs, des soucis, des projets, de l’humain, de la vie.

Nous continuerons ainsi. En route pour les 2000!

Et vous?

Olivier

@wine_evening / #WineEvening

Voir Chablis sans se noyer dans le serein… via Pascal.

Amis du #roadwinetrip, bonjour !
Depuis quelques temps déjà je vous emmène découvrir la Bourgogne, celle « d’en bas », avec ses rouges si connus. Ce weekend, j’ai décidé de vous faire découvrir celle « d’en haut », et c’est dans le Chablisien que je vous fais voyager.
Au travers de ses quelques 5000 ha, où seul le cépage de Chardonnay y est planté. Son sous-sol vieux de plus de 150 millions d’années lui permet d’exprimer au mieux sa personnalité, son caractère, et il mûrit dans des conditions idéales, sous un climat semi-continental, lui permettant d’atteindre un bel équilibre entre sa richesse en sucre et sa fraîcheur.
Les vins de Chablis sont des vins blancs secs qui se distinguent par leur pureté, leur fraicheur, leur finesse, leur minéralité. Le cépage Chardonnay s’exprime à Chablis comme nulle part ailleurs.
4 grandes appellations (Petit Chablis, Chablis, Chablis 1er cru et Chablis Grand Cru) sont travaillées sur des territoires bien définis. Le niveau d’exigence y est crescendo.
Si la ville de Chablis date de l’époque Gallo-romaine, c’est surtout en 867, quand le roi Charles le Chauve, petit fils de Charlemagne, offrit aux chanoines de Tours l’ensemble du fief (monastère, églises, village et ses serfs)on y abrita d’ailleurs les reliques de St Martin (nom de la collégiale d’aujourd’hui).
La vigne y fut développée jusqu’à la grande épidémie du phylloxera au XIXe siècle. La ville, elle fut détruite lors des bombardements de notre deuxième guerre mondiale. Mais, c’est sans compter sur la volonté bourguignonne ; dès 1960, la mécanisation permit de développer le vignoble et surtout de le travailler de façon plus qualitative encore. Chablis retrouvait alors ses lettres de noblesse.
Ce que nous avons pu boire !! et oui, les amis, c’est quand même un peu ce qui vous intéresse…
Chablis « Les sarments » 2010. Nous avons ouvert ce flacon pour venir l’associer à quelques délices de la mer. Huitres fines de claires de Marennes, et surtout, un remarquable bar de ligne que nous avons fait griller sur un lit de romarin… Après cuisson, c’est d’une huile d’olive aromatisée (faite maison et conservée avec toujours ma patience) qui est venue napper légèrement notre bar sublime.
Le vin, le vin, le vin… Je vous entends demander ! Voilà, j’y arrive…
La robe est claire, or pâle. Dès le premier nez vif, on y perçoit la minéralité, un peu de pomme de citron mais aussi de la fleur blanche. Au palais, ses arômes gardent longtemps leur fraîcheur. Et la montée en goût est immédiate, tambour-battant ! Long en bouche, on y perçoit ces notes d’agrumes si agréables sur les plats avec lesquels nous avions choisi de le déguster.
Voilà, encore une belle occasion de profiter de cette belle région. On y trouve tout ce qui est à même de séduire un petit épicurien. Histoire, archéologie, nature, des endroits de loisirs, de pêche, de picnic, un vignoble splendide, bien travaillé, et des marchés qui vous aideront à découvrir tant d’autres produits locaux (celui de Toucy est très sympa).
Bonne ballade sous ce beau soleil de printemps, et à bientôt, le long d’une route, au coin d’une table, ou à partager verre ou chopine…

Pascal – WineRoadTripper

 

L’image contient peut-être : herbe, ciel, montagne, arbre, plein air, nature et eau
L’image contient peut-être : arbre, herbe, ciel, plante, montagne, plein air et nature
L’image contient peut-être : arbre, plein air et nature
L’image contient peut-être : arbre, ciel, plante, plein air, nature et eau
+15